L’AUTEUR
FREDERIK POHL est né à New York en 1919. Il a commencé à écrire de la science-fiction à douze ans, et à en vendre à dix-sept ans (un poème, Elegy to a dead planet, paru dans Astounding). À cette époque, il fait partie des Futurians, le légendaire groupe de fans où l’on trouve aussi C.M. Kornbluth, Damon Knight Judith Merril, James Blish, etc. Il écrit beaucoup sous son nom ou sous divers pseudonymes, seul ou avec d’autres Futurians, avant d’assumer en 1940-41 la direction de deux magazines : Astonishing Stories et Super Science Stories. C’est le départ d’une des carrières les plus prestigieuses de la S.-F., qui le verra à diverses époques agent littéraire (après-guerre), rédacteur en chef de revues (If, Worlds of Tomorrow, et surtout, de 1961 à 1969, Galaxy, dont, mieux peut-être que tout autre écrivain, il incarne l’esprit), anthologiste (la série Star SF – dont un volume de Star Short Novels – de 1953 à 1959), directeur littéraire (chez Bantam). En tant qu’auteur, Pohl s’est d’abord imposé comme un maître de la nouvelle, avant d’écrire ses grands romans des années 70, dont La Grande Porte, qui devait remporter en 1978 tous les prix de S.-F. Il a en outre signé de nombreux textes avec son ami C.M. Kornbluth (en particulier le classique Planète à gogos,) et une série de romans avec Jack Williamson. Il faut aussi mentionner son engagement politique au sein du parti démocrate américain. Pohl a écrit son autobiographie : The way the future was.